Analyse de sol
Il est nécessaire de comprendre les sols dans de nombreux cas. Par exemple, pour construire, cultiver, faire un étang ou un bassin de rétention (sans ajout de matière), faire des briques (terre crue ou cuite), faire des enduit terre, faire de la poterie, séparer des éléments du sol pour faire des filtres naturel ou avoir une autre utilisation de leurs propriétés biochimiques...
Les types de sol
Il existe plusieurs types de sol, chacun ayant des propriétés différentes et pouvant accueillir différentes espèces de plantes.
Les textures de sol
La texture du sol correspond à la répartition dans ce sol des minéraux et de la matière organique par catégorie de grosseur, indépendamment de la nature et de la composition de ces minéraux. [1]
La granulométrie proprement dite concerne la terre fine. [2]
- sables : > 50 µm
- limons : de 50 µm à 2 µm
- argiles : < 2 µm
Texture sableuse : sol bien aéré, facile à travailler, pauvre en réserve d’eau, pauvre en éléments nutritifs, faible capacité d’échange anionique et cationique.
Texture limoneuse : l’excès de limon et l’insuffisance d’argile peuvent provoquer la formation d’une structure massive, accompagnée de mauvaises propriétés physiques. Cette tendance est corrigée par une teneur suffisante en humus et calcium.
Texture argileuse : sol chimiquement riche, mais à piètres propriétés physiques ; milieu imperméable et mal aéré, formant obstacle à la pénétration des racines ; travail du sol difficile, en raison de la forte plasticité (état humide), ou de la compacité (sol sec). Une bonne structure favorisée par l’humification corrige en partie ces propriétés défavorables.
Texture équilibrée : elle correspond à l’optimum, dans la mesure où elle présente la plupart des qualités des trois types précédents, sans en avoir les défauts. [3]
Le sable est une matière solide granulaire constituée de petites particules provenant de la désagrégation de matériaux d’origine minérale (essentiellement des roches) ou organique (coquilles, squelettes de coraux, etc.) [4]
Le limon est l’ultime produit de l’érosion fluviale des roches du bassin versant des rivières. Les particules limoneuses sont ainsi constituées de débris très fins de quartz, de mica et de feldspath, voire de minéraux argileux. [5]
Historiquement, en géologie et science du sol, le terme argile correspond à l’ensemble des minéraux présentant une taille inférieure à 2 µm dans une roche. Cette coupure granulométrique invisible à l’œil est héritée des études effectuées par microscopie optique à la fin du XIXe siècle. Les cristaux présentant alors une taille inférieure à 2 µm n’étaient pas reconnaissables et classés sous l’appellation argile. [6]
Afin de connaître la texture de son sol, on peut réaliser le test du bocal.
Pour l’argile, on peut réaliser le test du boudin.
Les tests
Nous ne détaillons pas ici des tests, comme goûter le sol (qui demande pas mal d’itération avant de maîtriser avec une précision relative), ni le test du slip (en coton, qui montre la dégradation au bout d’un certain temps). Plein d’autres tests existent, on vous laisse le découvrir par vous-même, si vous voulez en savoir plus ! Ceux présentés ici sont suffisants pour avoir une assez bonne connaissance de votre sol, hors domaine professionnel nécessitant des données précises.
Un test dans un laboratoire, montrera d’autres choses telles que les polluants.
Le toucher
On prend un peu de sol à 5-10 cm de profondeur.
Il faut que la terre soit sèche (sinon, la mettre de côté et attendre qu’elle sèche).
On effrite entre les doigts la terre. Plus elle est granuleuse, plus elle contient du sable. Plus elle est lisse (comme de la farine mouillée), plus elle contient du limon ou de l’argile.
Avec l’expérience, on fini par avoir une certaine précision au test du toucher.
Test du bocal
- On prend de la terre (environ l’équivalent d’une grosse poignée) à 10-15 centimètres de profondeur environ.
- On la met dans un bocal après avoir cassé les gros morceaux.
- On ajoute de l’eau dans le bocal au 3/4 approximativement.
- On secoue avec énergie.
- Au bout de 30 minutes, on remue avec une cuillère. S’il reste des morceaux, on secoue pour que tout soit en suspension.
- On répète l’étape précédente tant qu’il reste des morceaux.
- On laisse décanter pendant 24 à 48h.
- 3 phases se forment, le sable en bas, le limon au milieu et l’argile au-dessus.
- On mesure la hauteur de ce qui a décanté et la hauteur de chaque phase.
- On applique un produit en croix pour connaître les pourcentages.
Principe du produit en croix.
La hauteur totale fait 100 %.
Pour connaître les pourcentages de chaque élément, on fait :
Hauteur de l’élément (sable, limon ou argile) / hauteur totale = pourcentage de l’élément
- On reporte les pourcentages dans le triangle ci-dessous.
- On peut faire plusieurs mesures pour définir la zone dans laquelle se trouve le terrain. Si vous faites plusieurs tests, faites attention aux bio-indicateurs ! Si sur 5 mètres carrés, la terre est différente avec une herbe plus claire ou plus foncée, avec des plantes que l’on retrouve que sur une zone restreinte, alors elle peut être très différentes. Les raisons sont multiples, une souche enterrée, un dépôt de gravats souterrain, un lessivage plus important, un relief différent, une pollution... Quelle que soit la raison, cela n’est pas représentatif du terrain.

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Pour les personnes qui maîtrisent le vectoriel (svg fait sur Inkscape).
Test du boudin
Pour le test du boudin, on prélève une poignée de sol à 10-15 centimètres de profondeur environ.
On la compacte en l’humectant avec un peu d’eau. Puis, on fait les étapes suivantes dans l’ordre.
Étape 1
On forme une boule de 3 cm de diamètre que l’on roule dans la main.
On la pose sur une surface plane et dure. Si la boule ne tient pas, c’est un sable. (Moins de 10% d’argile)
Étape 2
On forme un boudin de 6 à 7 cm que l’on roule avec la main sur une surface plane et dure.
Si le boudin ne tient pas, c’est un sable limoneux. (10% à 15% d’argile)
Étape 3
On forme un boudin de 15 cm que l’on roule avec la main sur une surface plane et dure.
Si le boudin ne tient pas, c’est un limon sableux. (0% à 20% d’argile).
Étape 4
On forme un demi-cercle avec le boudin.
Si le boudin ne tient pas, c’est un limon. (8% à 28% d’argile).
Étape 5
On forme un cercle complet avec le boudin.
Si le boudin ne tient pas, c’est un limon fin argileux ou limon argileux fin. (10% à 40% d’argile).
Si le boudin tient, mais se fissure légèrement, c’est une argile légère (30% à 45% d’argile).
Étape 6
Si le boudin tient sans se fissurer à l’étape d’avant et que l’on peut le tordre pour former un 8 avec, alors c’est une argile lourde. (45% à 100% d’argile)
Test du lessivage
Le lessivage est le fait de perdre les éléments nutritifs du sol en cas de pluie.
Cela peut se faire par le bas (vers les nappes phréatiques, en vertical ou en oblique) ou en surface (latéral) dans le cas de sol très compacts, comme l’argile. Dans ce dernier cas, on parle de ruissellement.
- On découpe une bouteille en plastique à 10 centimètres du haut, pour former un entonnoir.
- On fait des trous dans le bouchon.
- On verse de l’eau dans l’entonnoir.
- Plus l’eau qui s’échappe est trouble, plus il y a du lessivage.
- Si l’eau reste en surface, un ruissellement peut avoir lieu.

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Le calcaire et le pH
Le calcaire forme des agrégats (l’argile et l’humus forment le complexe argilo-humique grâce au calcium et au travail des vers de terre) qui permettent de retenir des éléments nutritifs et aide à faire remonter le pH.
Tout est question de quantité, il en faut assez, mais pas trop... Voire la partie terre franche.
- On récolte de la terre prélevée à 10-15 centimètres de profondeur.
- On met de la terre dans un premier verre (environ au tiers).
- On ajoute du vinaigre blanc ou du vinaigre d’alcool pour mouiller la terre.
- Plus le résultat mousse, plus le sol est basique. Il y a plusieurs niveaux de réaction : On peut entendre une effervescence a minima ou avoir une mousse abondante a maxima.
- On met de la terre dans un second verre (environ au tiers).
- On ajoute de l’eau pour faire une boue en mélangeant.
- On ajoute une cuillère à café de bicarbonate de sodium (ou bicarbonate de soude).
- Plus ça mousse, plus la terre est acide.
Le test au chou rouge est également bien connu des professeurs de chimie ! Pas cher à faire et avec une précision assez bonne. (Un exemple ici, un autre là.)
Bio-indicateurs
La notion des bio-indicateurs a été abordées dans la partie du test du bocal.
Si la terre a des caractéristiques visuelles similaires (Plantes présentes et répartition des plantes homogènes…) alors cela permet d’obtenir des informations sur les caractéristiques du sol.
Le pH
Chaque plante pousse avec un certain pH. On peut les identifier les plantes endémiques (pas celles que l’on a plantées, mais celles naturellement présentes) via des applications comme plantnet (https://plantnet.org/), via des livres de détermination, de forums en ligne à partir d’une photo… On peut aussi aller voir des amis plus connaisseurs ou se former ! On peut alors trouver leurs pH.
Les fourchettes de pH viables pour une espèce de plante se trouvent facilement sur internet.
Si l’on a par exemple une plante qui pousse avec un pH de 5,5 à 6,5 et une autre avec un pH de 6,0 à 7,5 sur la même zone, alors le pH du sol est entre 6.0 et 6.5, donc légèrement acide.
Le type de sol
De même, chaque plante pousse sur un certain type de sol. On peut les identifier comme précédemment et savoir si le sol est argileux, sableux, limoneux, calcaire ou humifère.
Nous pouvons également voir si le sol est compact ou aéré, pauvre ou riche en nutriments (et quels types)...
Des bases de données sur le type de plante correspondant au type de sol se trouvent facilement sur Internet.
Matière organique
- On prélève un peu de sol à 5 centimètres de profondeur environ (sans racine, ni herbe).
- On met de l’eau oxygénée sur l’échantillon
- Si une mousse se présente immédiatement et part rapidement, le sol est riche en matière azotée et pauvre en carbone,
- Si une mousse se présente tardivement, le sol est riche en matière carbonée et pauvre en azotée,
- Si on observe une effervescence continue, longue et intense, le sol est équilibré en carbone et azote.
Complexe argilo humique
Comme dit précédemment l’argile et l’humus forment le complexe argilo-humique (appelé complexe adsorbant) grâce au calcium et au travail des vers de terre.
Il s’agit de création d’agrégat dans le sol permettant de fixer les ions positifs qui ne sont pas emportés par le lessivage.
Carbone et azote
Les éléments carbone et azote ont une forte importance dans le sol. Le rapport C/N (carbone sur azote) détermine en bonne partie la vie du sol.
Retrouvez plus d’information ici, avec cette exposition (partie « La chimie du compost »)
La terre franche
Terre dont l’équilibre agronomique des différents éléments qui la composent assurerait une croissance régulière à la végétation. Sa composition théorique est de 65% de sable, 15% d’argile, 10% d’humus et 10% de calcaire. [7]
La réserve utile
La réserve utile en eau d’un sol (RU) est la quantité d’eau que le sol peut absorber (rétention de l’eau du sol) et restituer à la plante. [8]
Elle est fortement liée au type de sol comme nous pouvons le voir ci-dessous dans une autre typologie de triangle des textures. (Source : Florent Beck, licence CC BY SA)
Plus le chiffre est élevé, plus la réserve utile en eau l’est également.
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Compléments
Pour des interventions, nous avons créé quelques documents complémentaires.
Remarque
Nous avons couplé la présentation avec l’exposition suivante :
https://www.graineahumus.org/le-sol-et-le-jardin
Un panneau de présentation général
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Un panneau de présentation de chaque expérience
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Triangles des textures
Nous avons mis en page les triangles des textures.
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Taille relative des textures de sol
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Un Quiz
Question 1 : Qu’est-ce que le complexe argilo-humique ?
A-Un manque d’estime du sol
B-Une structure qui conserve les minéraux dans le sol
C-Une structure formée d’argile et d’humus
=> Réponses B et C correctes
Question 2 : Combien de bactéries se trouve dans une poignée de compost actif ?
A-Plus que d’humains sur Terre
B-Environ 10 millions
C-Aucune dans un compost propre
=> Réponse A correcte
Question 3 : Classez les structures de sol par ordre de tailles croissantes
A-Sable / Argile / Limon
B-Limon / Argile / Sable
C-Argile / Limon / Sable
=> Réponse C correcte
Question 4 : Quelles espèces sont utiles à la création d’un bon compost ?
A-Le ver de terre
B-Les cloportes
C-Les champignons
=> Réponses A, B et C correctes
Question 5 : Quel est le métier d’un professionnel du compostage ?
A-Un guide composteur
B-Un maître composteur
C-Ça n’existe pas
=> Réponse B correcte
Bilans d’action
Des fiches actions sont réalisées pour la mise en place. Suite à la mise en œuvre, des bilans sont effectués pour améliorer l’action.
Nous utilisons des méthodologies décrites sur le site https://outils.graineahumus.org/
Ce projet fait suite à l’atelier d’analyse de sol. Il est donc conseiller de le voir avant, mais pas obligatoire.
Il allie conseil et vidéo libres.
Pour le jardin, nous allons considérer les éléments suivants :
- la connaissance du sol ;
- les apports ;
- la culture sur un sol non adapté à ce que l’on souhaite ;
- ce qui aide une culture ;
- le développement de la biodiversité.
Connaître son sol
Nous avons vu dans l’atelier précédent comment connaître son sol.
Connaître son sol permet :
- d’y mettre des plantes qui y sont adaptées ;
- de voir s’il est possible d’aller vers une culture nécessitant un sol pas trop éloigné de ce qui existe ;
- d’aider le sol dans sa propre nature à être plus vivant
Pour repérer le type de sol, voir les tests sur l’autre page ou les plantes bio-indicatrices.
Il existe aussi le test de la pâte à tarte que nous n’avons pas vu lors de l’atelier.
Test de la pâte à tarte
Prenez une poignée de sol humide ou à humidifier pour avoir une pâte pétrie qui se tienne bien. Roulez dessus une bouteille en verre comme un rouleau à pâtisserie.
Selon l’épaisseur obtenue, on a :
- Un sol argileux s’il fait moins de moins de 3 mm d’épaisseur.
- Un sol limoneux s’il fait de 3 à 5 mm d’épaisseur.
- Un sol sableux si on ne peut pas l’étaler sans le casser.
Les sols sont souvent un mélange, mais ils peuvent avoir des prédominances.
Type de sol
Il y a trois types de sols selon la structure.
Sol argileux : lourd, compact, craquelle quand il sèche, se réchauffe lentement.
Sol limoneux : doux au toucher, poudreux quand il sèche, riche en matière organique.
Sol sableux : léger, crisse sous entre les doigts, se réchauffe vite, ne retient pas l’eau, pauvre en matière organique.
Selon le pH, le sol peut être acide ou calcaire.
Modification du sol
Sol argileux : Apporter du compost (avec des vers de terres), pour le développement du complexe argilo-humique et pour aérer le sol. Faire un système de drainage pour ne pas avoir d’eau stagnante. On n’apporte pas souvent de compost, mais en abondance.
Sol calcaire : Utiliser des engrais verts adaptés pour neutraliser le sol et le structurer. (Voir les engrais verts plus loin).
Sol sableux : Répandre de grosses quantités de matières organiques pour nourrir les plantes. Avoir des plantes adaptées et moins demandeuses en eau.
Sol limoneux : Utiliser des engrais verts adaptés pour aérer le sol.
Apports
Compost
Voir un site dédié au sujet.
Engrais verts
Les engrais verts sont des plantes couvre-sol temporaires, qui peuvent faire plein de choses :
• capter de l’azote (la famille des légumineuses) ;
• capter du phosphore (moutarde et le sarrasin)
• lutter contre des plantes invasives (la famille des brassicacées, qui captent aussi le potassium et le phosphore de la roche) ;
• aérer le sol (la famille des graminées, entre autres) ;
• neutraliser le pH ;
• lutter contre l’érosion et le lessivage ;
• limiter l’évaporation d’eau ;
• …
On utilisera donc un engrais adapté à son sol et ses besoins !
Il existe des sites référençant les divers types tels que :
https://binette-et-cornichon.com/
http://www.jardin-et-ecotourisme.fr/conseils/engrais-verts.php
Une fois arrivées en fin de vie, on peut laisser les engrais verts sur place pour faire un paillage, les mettre au compost ou encore les enfouir pour un apport en azote.
Mulch
Dans la nature, un sol vivant est rarement nu.
Pour limiter l’évaporation, apporter du carbone ou restaurer un sol on peut utiliser du mulch ou du paillage.
Le mulch consiste à couvrir le sol (avec des copeaux de bois, de l’herbe…)
Le paillage est un type de mulch avec de la paille.
Il existe aussi le B.R.F. qui n’est pas adapté à tous les sols. Il convient pour les sols bien drainés, secs en été, caillouteux…
Il ne convient pas aux sols très humides, ni argileux, ni trop acides. [9]
Vidéo libre
On peut, pour des questions pratiques, utiliser du mulch entre des rangs de culture pour éviter de s’enfoncer dans la boue.
On pourra alors les déplacer sur les rangs, en fin de récolte. Ainsi, on enrichit en carbone en les plaçant sur les plants couchés des cultures récoltées, riches en azote.
Couvre-sol
On peut utiliser un couvre-sol permanent pour limiter la perte d’eau, aérer les sols, limiter le lessivage...
Cultiver sur un sol non adapté à ce que l’on souhaite
Si le sol n’est pas adapté à ce que l’on souhaite, plutôt que de décaisser et apporter des tonnes de terre végétales, on peut aussi se pencher sur les techniques de cultures suivantes :
- Culture sur botte de paille
- Culture sur butte
- Culture en lasagne
- Planche de culture amendée (compost, fumier, engrais verts...)
On peut aussi combiner (Culture en lasagne sur botte de paille).
On peut aussi citer des modes plus classiques comme la culture sous serre.
Par contre, l’hydroponie et autres cultures hors sol sont à éviter si l’on s’intéresse à l’écosystème et le développement de sa richesse.
Aider une culture
Types de plantes
On peut aussi se pencher sur les essences que l’on met par la sélection naturelle de graines locales, les échanges avec les voisins, l’utilisation de graines sélectionnées naturellement avec peu de besoin d’eau et plus résistantes aux maladies.
On évite les hybrides (F1, F2...)
Semis et boutures
Pour faire partir les graines, on peut aussi semer sur couche chaude, faire ses boutures ou semis avec ce qui est bien adapté...
Allélopathie
L’allélopathie [10] est l’ensemble des interactions biochimiques entre deux ou plusieurs plantes. Certaines interactions sont positives, d’autres négatives.
Cela fonctionne pour les plantes qui sont placées les unes à côté des autres, mais aussi, les cultures qui se suivent.
Un exemple connu est de la technique des trois sœurs (ou milpa) qui associe maïs, haricot grimpant et courge.
Diversité
Avoir une diversité d’espèces dans le jardin est important pour équilibrer l’écosystème et être ainsi moins sujet à des plantes invasives, maladies... qui ravageraient tout ce qu’il y a.
Accueillir la biodiversité
Plus un système est diversifié, plus il est résistant !
Présentation générale
Autres vidéos libres
Compléments
Pour des interventions, nous avons créé quelques documents complémentaires.
Remarque
Nous avons couplé la présentation avec l’exposition suivante :
https://www.graineahumus.org/le-sol-et-le-jardin
Site ressources
Quelques documents intéressants à aborder :
Les horizons du sol
https://i.pinimg.com/736x/75/41/03/754103ac17309bef387a47b57d3360df.jpg
Évaluation Visuelle de la structure d’un sol :
https://agriculture-de-conservation.com/Evaluation-Visuelle-de-la-structure-d-un-sol.html
Les éléments à prendre en compte pour faire des plans de jardins :
- Le lieu est adapté à quoi (en fonction du sol, soleil, vent dominants, éléments présents : arbres, murs...)
- Prendre en compte les pentes (penser aux baissières, aux sillons de récupération de l’eau, à une mare...)
- Allélopathie, cultures associées et préférence des plantes (En termes de proximité, mais aussi de rotation)
- Préparation à faire en amont / à côté ou entre les cultures (engrais vert, mulch, couvre sol, lasagne, butte de cultures...)
- Pensez aux temporalités des plantes
- Couvrir le sol (Mulcher ou couvre-sol permanent)
- Quels lieux pour la vie animale sauvage ? (Auxiliaire, petits mammifères...)
- Prévoir un étagement végétal (Avec différente niveau : mousse, herbe, haute herbe, buisson, arbuste, haie, arbre..)
- ...
Liens Wikimedia Commons
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